Horton - Disco - The Eye - The Other Boleyn Girl - Penelope

Je rattrape le temps perdu !

Synopsis

Imaginatif et extravagant, Horton est un éléphant qui sait prendre la vie du bon côté. Lorsqu'il entend un appel au secours en provenance d'un tout petit grain de poussière flottant dans les airs, son sang ne fait qu'un tour : il est convaincu que même s'il ne peut pas la voir, il existe une forme de vie sur ce petit bout de rien.
Horton ne se trompe pas : c'est même une ville qui y est installée, Zouville, et cette cité et ses microscopiques habitants, les Zous, sont en grand danger ! Mais lorsque Horton répand la nouvelle auprès des autres animaux de la jungle de Nool, personne ne le croit. Certains menacent même de détruire le grain de poussière !
Horton décide alors de tout faire pour protéger ses nouveaux amis et si leur monde est minuscule, leurs aventures s'annoncent gigantesques...

Vu au ciné avec ma soeur à Lyon, j'éprouve pour ce petit film d'animation énormément d'affection !

Horton c'est un éléphant qui fait la classe aux enfants de la jungle pour leur faire un peu leur éducation. Un jour, il entend un bruit venant d'une poussière. Et l'on découvre avec lui que dans cette poussière, il y a une ville, Zouville, où tout le monde est toujours content, tout va toujours bien. Mais Horton devra faire face à l'intolérance de la Maman Kangourou qui cherchera par tous les moyens à se débarasser de cette poussière qu'Horton s'est juré de protéger pour sauver ses nouveaux petits amis.

L'histoire en elle même est simplette, mais recèle tellement en même temps ! A partir d'une histoire pour enfants, les grands comprendront vite qu'au delà des pitreries de Dany Boon on doit y voir bien plus qu'une banale histoire de poussière à sauver. On voit à quel point l'intolérance aveugle peut conduire à faire n'importe quoi, jusqu'à tuer presque parfois, tout ça sous pretexte que parce qu'on ne voit pas, alors ça n'existe pas ! Je suis ressortie touchée par ce film, et ravie en même temps, car il était vraiment très beau, très bien réalisé et très marrant.

En bref, à voir, qu'on soit petit ou grand !

Synopsis

Endetté jusqu'au cou dans une affaire de water bed, Didier Travolta, 40 ans, vit au Havre dans le quartier populaire du Grand Large chez sa maman : Madame Graindorge. Il reçoit une lettre de la mère de son fils Brian, 8 ans, qui vit en Angleterre, lui signifiant qu'il ne pourra pas recevoir le petit cette année s'il n'est pas capable de lui payer des vacances, des vraies vacances, c'est à dire loin des Docks, des PMU et des grandes surfaces.
Jean-François Jackson et son associée "La Baronne" viennent de réouvrir le mythique Gin Fizz et de fonder la "Gin Fizz Academy" afin de relancer ce qui fit sa légende, les concours de danse Disco.
Le premier prix : un voyage de deux semaines pour deux personnes en Australie, au pays des kangourous. Didier Travolta décide alors de rechausser les boots et de reformer son trio de danse, celui qui faisait mal dans les années 80 dans la région du Havre : les BEE KINGS.
Le disco est de retour !
Après avoir retrouvé et décidé ses anciens partenaires, Neuneuil, vendeur chez Darty et Walter, grutier-docker syndicaliste, de reprendre pour la bonne cause le chemin du Dance Floor, Didier Travolta se lance à fond dans l'aventure. Mais les années ont passé. Les BEE KINGS sont rouillés.
Son passeport pour le succès s'appelle France Navarre de retour de New York, professeur de danse classique.

Je pensais qu'après Camping, Dubosc allait enfin faire des films droles, et qu'après Pamela Rose, le ciné français ne referait plus de films de merde ... Je m'étais lourdement trompée ...

Je me tâte à raconter l'histoire, AlloCiné le fait plutot bien je trouve. En gros Franck Dubosc, alias Didier Travolta (oué dès le début on est dans l'ambiance), est un raté, il doit de la thune, son ex ne veut pas que son film vienne en vacances chez lui parce qu'il va trainer dans les PMU et tout donc s'il ne peut pas l'envoyer en vacances, ben il viendra pas ! Donc comme de par hasard il retrouve un vieux pote qui comme de par heureux hasard rouvre sa boite pour un concours disco avec comme premire prix, un voyage en Australie. Il retrouve ses anciens potes et ils reforment leur groupe daubé, les Bee Kings (oui, oui comme les Bee Gees, le talent, s'il en était, en moins) et les revoilà sur les planches. Et comble de tout, il fallait la super prof, France Navarre (non vous ne rêvez pas !) ...

Affligeant. Il n'y a pas d'autre mot. Tout est prétexte à sortir des vannes de merde, pas drôles, à montrer Dubosc surjouer et finir par sombrer dans le ridicule pour amuser la galerie. Pour ça il a su s'entourer de bons acteurs qui eux aussi finissent par se révéler tous plus médiocres les uns que les autres ... L'histoire en elle même aurait pu être sympa, je sais pas ... On attend pas non plus le scénario du siècle qu'on soit d'accord, mais on s'attend à mieux de la part d'un mec qui arrive à me faire hurler de rire dans ses spectacles ou dans les Pour Toi Public. Ressortie du ciné, j'avais envie de me pendre ... Rien à voir avec les Cht'is !

Dubosc déçoit, on le retrouve mais il en fait vraiment trop, on sent que le film est là pour le faire mousser, mais trop c'est trop, et trop de mousse tue la mousse. On peut même pas dire qu'il soit bon, parce qu'il prend la tête très vite. Toutes les situations sont là pour tenter de mettre le plus de vannes rappelant d'anciens trucs, sans jamais vraiment faire totalement rire, voire même sourire. Dommage ... Les rôles secondaires en deviennent limite pire. Pourquoi Samuel Le Bihan si sexy d'habitude a accepté ce rôle de docker qui danse le disco et qui se ridiculise, surtout avec cet immonde tatouage sur le bras ? Pourquoi Depardieu a accepté ce rôle de bouffon ? Sans parler d'Emmanuelle Béart qu'on méprise totalement et pour qui on a pitié en même temps tellement on sent qu'à un moment donné elle se demandait ce qu'elle foutait là ... Sans oublier le passage éclair de Francis Lalanne, l'homme sans amour propre qui aime s'auto faire passer pour un con ... Le seul qui se démarque, c'est François Xavier Demaison dans le rôle d'un parfait connard, lui au moins on l'apprécie !

En bref, Disco dégoute de la musique disco, dégoute du cinéma comique français, et vous donne tout simplement envie de vous pendre !

Synopsis

Célèbre violoniste, Sydney Wells est belle, intelligente, très indépendante... et aveugle, depuis ce tragique accident qui lui a coûté la vue quand elle était enfant. Sydney vient de subir une double transplantation de la cornée. Après vingt ans dans le noir, elle pourra bientôt enfin revoir. Le Dr Paul Faulkner est chargé de l'aider à surmonter les difficultés qui accompagnent le fait de retrouver la vue. Avec son soutien et celui de sa soeur Helen, Sydney s'adapte peu à peu.
Mais sa joie est de courte durée. D'étranges images, inexplicables et effrayantes, lui apparaissent. Séquelles de l'opération ? Réaction du cerveau ? Ou s'agit-il d'autre chose de bien plus terrible ?
Alors que ses proches se mettent à douter de sa santé mentale, Sydney est de plus en plus convaincue que ses nouveaux yeux ont ouvert la porte d'un monde terrifiant qu'elle seule peut voir...

Un film porté par des français, avec Jessica Alba, encore une fois adapté d'un film asiat' .. Qu'est ce que ça peut donner ?

Pas envie de faire un résumé, celui d'AlloCiné convient amplement !

Un film d'horreur comme on en a souvent en ce moment, à croire que c'est l'époque ! Pas trop mal ficelé, on se laisse vite prendre au jeu du "attention ça va faire peur tu vas sauter dans ton siège", et ça marche tellement bien que moi j'ai passé la soirée à me muscler les fesses tellement j'ai sursauté. Je n'étais pas la seule, mon voisin (c'est à dire mon copain) a fait des bons aussi, et il a même crié ! Mais sinon on est pas non plus dans du grand cinéma hein, ça reste assez banal, la fin est téléphonée, mais ça fait plaisir un petit film comme ça, où on va pas se torturer les neurones pour pas grand chose. Grande déception pour tous les hommes de la salle, Jessica Alba n'apparait pas nue, désolée Messieurs ! A noter que c'est encore une adaptation de film asiatique, il faudra que je vois l'original pour voir ce qui a été "américanisé" et dire si le film est franchement mauvais ou pas.

Niveau acteurs, on notera la performance de Jessica Alba qui, loin des 4 Merdiques, ne se débrouille pas trop mal pour un film du genre, elle crève pas la caméra non plus, mais elle ne déçoit pas. Les autres acteurs ne transcenderont pas l'écran, sauf la petite fille leucémique qui pourra peut être nous émouvoir, pas gagné ...

En gros, The Eye c'est le petit film d'horreur du moment, qui fait faire des bons, mais qui ne nous fera pas cauchemarder tant qu'on aura pas de greffe de cornée de prévue !

Synopsis

Quand la rumeur se répand que le roi Henry VIII ne partage plus la couche de la reine Catherine, son épouse incapable de lui donner un héritier mâle, Sir Thomas Boleyn rêve de gagner la faveur royale grâce à sa fille aînée, Anne. L'ambitieux projet de Sir Thomas est cependant quelque peu contrarié quand le roi s'éprend de son autre fille, Mary.

J'ai fait une fac d'anglais, j'ai étudié Henry VIII, je n'avais pas le choix, je me devais d'y aller.

L'histoire raconte comment Henry VIII pionner du divorce  à son époque a renié l'Eglise Catholique pour fonder sa propre religion, l'Eglise Anglicane, à cause du fait que son épouse ne pouvait lui donner d'héritier mâle. Il va donc aller voir du côté de la famille Boleyn où l'on promet à l'aînée, Anne, qu'elle sera la future mère de l'héritier du trône. Or tout ne se passera pas comme prévu car le Roi tombera amoureux de la cadette mariée, Mary. La suite ne sera qu'intrigues de Cour au pays des Rosbeef !

L'histoire d'Angleterre comme je l'ai apprise, version Closer. J'aimais l'histoire et les acteurs, le tout était de voir si tout allait être comme je le voulais. Force est de constater que ce film est très bon. Que ce soit au niveau des décors, des costumes, de l'histoire en elle même ou du reste, tout est très bon ... L'intrigue est assez marrante, on voit comment les moeurs étaient à l'époque alors que les gens se la jouaient puritains mais que ça baisait dans tous les sens, que les parents encourageaint leur fille à être des Marie couche-toi là ! Bien filmé, le film reste notamment intéressant car il retrace une époque qui a marqué l'histoire de l'Angleterre, tant au niveau religieux avec sa démarquation totale avec Rome et le Pape, et au niveau politique car l'enfant qui naitra de l'union d'Anne et Henry VIII sera la reine Elizabeth I. Donc on en apprend beaucoup, tant au niveau historique que potinique !

Les acteurs sont tous très bons. Non pas tous en fait ... Natalie Portman dans ce rôle de petite pouf qui prépare ses coups en douce est absolument méconnaissable. Elle y va des regards en coin, des intrigues, on la sent limite dans son élément tellement elle est détestable à souhait. Elle donne un nouveau visage à Anne Boleyn que j'associais à une martyre d'après mes cours, là on la voit plutot comme une femme bouffée par l'ambition. Dans le rôle d'Henry VIII, on a le très sexy Eric Bana qui nous offre un visage nouveau à ce roi décrit comme gros, bon vivant et vraiment pas sexy du tout donc forcément on est fan. Plutot effacé comme roi, on sent que ce n'est pas lui le personnage principal, mais plutot le "jouet" de la jeune Anne. Et enfin, Scarlett Johansonn qui ne transcende pas, mais alors pas du tout l'écran, elle énerve plus qu'elle n'est émouvante, et en définitive, on a plus envie de la giffler qu'autre chose ... A noter que le frère Boleyn est particulièrement mignon !

En bref, The Other Boleyn Girl ravira tous ceux qui, comme moi, aiment l'histoire d'Angleterre, les histoires de cour un peu glauques et qui en plus auront le côté Closer en prime ! Que demande le peuple ?

Synopsis

Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d'affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l'ignorer et s'accepter telle qu'elle est.

L'affiche me faisait penser à Tim Burton, les acteurs je les adorait, et je ne savais pas quoi faire Samedi, alors je n'ai pas hésité, un pop corn, un Sprite et me voilà devant Penelope.

Penelope n'a pas de chance. A cause de son aïeul elle s'est retrouvée victime d'une malediction, a la place du nez elle a un groin de cochon. Pour briser le sort, elle devra épouser un homme "noble comme eux", et sa mère aidée d'une agence matrimoniale, va chercher tous les sangs bleus disponibles pour pouvoir redonner visage humain à sa fille. Le sort voudra qu'elle en trouvera un, mais ça, il faut voir le film pour la suite ...

C'est un peu un conte pour enfants en fait. "Accepte toi telle que tu es" nous dit l'affiche. On connait d'ores et déjà la morale de l'histoire, et aussi gnangnan que ça puisse paraitre, on se laisse prendre très facilement au jeu, parce qu'on aimerait nous aussi trouver notre prince charmant qui nous aiderait à nous accepter telles que nous sommes. Le charme du film repose aussi sur l'humour très présent, qui fait de ce petit film qui n'a pas vraiment eu de pub, un moment très agréable à passer !

Cristina Ricci porte le film a bout de bras, restant totalement jolie même avec un groin de cochon à la place du nez. Sa petite voix d'enfant enchante, son jeu est fluide, elle est totalement dans son rôle et je ne vois pas qui aurait pu prendre sa place. Dans le rôle du beau gosse, James Mac Avoy est très sincèrement plus que sexy, je craque totalement sur ses yeux, son look un peu rebelle qui, merki Chéri, me rappelle Pete Doherty en bien mieux (je précise !) et sa voix laisse sur le cul aussi. Dans les seconds rôles, les acteurs sont tous aussi bons les uns que les autres, tant la mère totalement hystérique qui passe son temps à hurler, le père dépassé par les événements, le petit bourgeois qui a rien pigé à la vie et le journaliste (nain) qui découvre qu'en fin de compte traquer quelqu'un pour une tare physique c'est pas si gratifiant que ça !

En bref, une seule chose à dire, courrez voir Penelope, ne serait ce que pour passer un bon moment, ou alors procurez vous le DVD quand il sortira, promis vous ne le regretterez pas !

Comments

[Clownface]

Je dois avouer que Horton me tentait bien !!! En tout cas, l'animation avait l'air putôt bonne et l'histoire assez drôle !!!
Pour Disco, même pas la peine d'y penser, et The Eye, mouais, les films d'horreur, j'en ai un peu ma claque.

[léa]

jvoulais aller voir pénélope ça me dit bien!!
disco j'ai zappé d'avance je me doutais de la bouse que ça allait être ^^
les deux autres me disent rien; j'ai un souci avec les nouveaux dessins animés j'suis resté sur le roi lion comme dessin animé culte! avec shrek quand même aussi mais j'ai vraiment du mal avec tout ce qui est sorti après shrek..

[Clem]

Pareil pour moi, le The Eye original Thaï m'avait laissé de marbre alors je n'attendais pas grand chose de ce remake US/Frenchies.

Oteniente c'est une buse, un réal de paille juste là pour servir de prête nom à Dubosc que j'adorais avant, mais qui manque cruellement de renouvèlements, au bout d'un moment un mec qui sort toujours les mêmes blagues ce n'est plus drôle juste affligeant comme tonton Henry qui en a toujours une bonne (toujours la même) à raconter aux réunions de famille.

Horton et Pénélope j'irais sans doute les voir ^^

[neomat]

j'ai vu l'original de the eye, j'avais pas été super convaincu ! enfin, ça ressemblait beaucoup à la description que tu en fais : sympa mais pas incroyable ! disons que ça ne nécessitait pas forcément un remake quoi...

ps : je crois que fabien onteniente (disco) est le plus mauvais réalisateur français en activité !!