Mel Gibson, derrière la caméra
Comme le titre l’indique, je m’en vais vous causer de notre cher Mel en tant que réalisateur pasque j’ai bien plus à dire que sur ses talents d’acteur. J’ai vu hier soir, pour la première fois, Braveheart et j’ai été littéralement emportée par la puissance de ce film à la fois guerrier, historique et romantique.
Braveheart en quelques mots :
C’est l’histoire vraie mais un peu romancée du patriote écossais William Wallace qui, au 13ème siècle, mena son peuple contre l’occupation des anglais. Véritable héros et symbole de l’Ecosse, il lutta contre les troupes du roi Edouard 1er (ou Edouard le Sec) s’érigeant ainsi en martyre.
Bon au milieu de tout ça on a de la trahison, de la romance et du spectaculaire cinématographique.
Mais ce film m’est vraiment apparu comme une grande épopée historique où la passion pour William Wallace et son peuple grandit au fil des minutes.
Je pense que cela tient beaucoup au fait que le contexte historique est très recherché, que les lieux de tournage se situent en Ecosse et en Irlande – ce qui augmente quand même le réalisme – et que les acteurs sont pour les ¾ écossais. Je trouve ce respect et cette attention déterminante pour faire d’un simple film guerrier, un film historique.
Et cette récurrence dans le traitement de l’Histoire et de ses films que j’aime chez Mel Gibson réalisateur.
En effet, ce sont des éléments que l’on retrouve dans ces deux derniers films, La passion du Christ (2004) et Apocalypto Braveheart étant le 1er et datant de 1995). Et j’ai envie de dire que c’est encore plus accentué dans ceux-là.
Tout d’abord ils ont tous les deux été tournés dans les langages originelles de l’histoire qu’ils racontent, araméen pour l’un, maya et plus précisément Yucatèque pour l’autre.
Et même si La passion a été huée, décriée, quand on le voit, on regarde l’Histoire et pas une dédicace à la religion (2007) (– ce qui serait mal passé avec moi, vu mon degré d’attachement à ce genre de truc ! Ce film méritait tout sauf ce qu’il a eu. Certes, c’est violent mais les tortures que le Christ a subies n’étaient pas des douces caresses. Le fait de voir Jésus dans ce contexte permet de bien voir son sacrifice à la cause qu’il croyait bonne.
Quant à Apocalypto, ce film, tout en étant un vrai film d’action et de suspense ultra mouvementé, garde complètement son côté historique. D’abord avec la langue, puis avec les acteurs non professionnels et d’origine maya, par les lieux et avec des petites choses simples comme le conteur du village qui est un vrai conteur maya, originaire du Yucatan.
Ces 3 films représentent pour moi, une partie de la puissance du cinéma, distillant d’une façon bien particulière l’Histoire et le divertissement, sans en faire des ennemis mais des partenaires, gardant toute l’angoisse qu’il pouvait y avoir à ces moments de l’Histoire pour ces peuples.
Source : Allocine – Evene – Monsieur Biographie
Plus de liens : Braveheart – Braveheart, secrets de tournage – La passion du Christ – La passion, secrets de tournage – Apocalypto – Apocalypto, secrets de tournage
p.s : je ne parle pas ici du tout premier film de Mel Gibson, L'homme sans visage (1994), tout simplement parce que je ne l'ai pas vu et que je ne sais pas de quoi il retourne...