Lost planet² - capcom, sur Xbox360 & PS3

Le 1er lost planet fut avec Dead rising, le jeu qui me décida à prendre une Xbox360. Autant vous dire que j'attendais comme le messie ce second opus.

Lost planet est une série de jeu d'action, où l'on dirige un personnage vu de dos, dans d'immenses environnements. Il lutte contre des monstres sorties de starship troopers, parfois de tailles modestes, parfois de l'a taille d'un immeuble. Pour l'aider dans sa tentative de survie, il dispose d'un arsenal plus que conséquent, d'un grappin lui permettant de monter un peu partout, et de gros robot appelés Vital suit (V.S). Plus que la qualité graphique du jeu, c'est le côté épique qui reste en mémoire, il n'est pas rare en effet, de se retrouver dans une bataille immense opposant un groupe d'humains, des akrids (monstres de la planète) immenses et le personnage central du jeu, seul contre tous. La campagne solo du 1er opus était courte, ardus, et reposait sur un scénario prétexte à envoyer du bois dans tous les sens. Ce mode était épaulé par un multijoueur tout aussi exigeant, et d'une durée de vie quasi infinie. Plus tard, est sortie l'édition Colonies du jeu, proposant des modes supplémentaires en solo, comme une bataille de boss et un time attack, et une refonte du mode multijoueur, qui se voyait agrémenté de nombreux modes, armes et apparences de personnages.

Quoi de neuf?

Le second épisode arrive donc ce mois-ci sur Xbox et Playstation, et si la prise en main n'a que peu changée (deux trois subtilités et un pas de course), c'est surtout l'ossature du jeu qui a subit une totale refonte. Disons le immédiatement, le jeu n'a aucun intérêt en solo. Une fois ce constat établie, on peut avancer. La campagne autrefois solo, se fait ici à quatre. S'il n'y a pas 4 personnes pour jouer, les absents seront remplacés par la machine qui est proprement stupide, ce qui est une tare pour un jeu difficile et reposant sur la coopération... A EVITER!!!

La neige et les conditions extrême du 1 font place à des environnements variés, allant de la neige à la jungle, des marais, des bâtiments modernes, le désert, l'espace... Ici plus de héros, mais un scénario confus découpés en six épisodes, mettant en scène différentes factions qui s'opposent, cinquante années après la fin de lost planet 1. Le réchauffement de la planète amène l'apparition d'Akrid encore plus énormes qu'auparavant, les Akrid G. Pour vous donner un exemple de la taille que peuvent avoir ces bestioles, l'épisode trois se passe sur un train, immense, qu'un Akrid G poursuit, avec la ferme intention de le manger.

La coopération

Le mode campagne est une véritable force, dès l'instant où on le pratique à 4. Toujours dans la mission trois, l'affrontement avec cet énorme monstre demande une certaine coordination: a disposition, il y a un arsenal énorme, un hélicoptère et surtout un canon immense qui nécessite nombre de manipulation pour fonctionner (refroidissement, mise en place des obus, pilotage...) Nous avons fonctionné ainsi: deux joueurs étaient alloué à l'hélicoptère, ils chargeaient les armes, et envoyaient la sauce, deux autres au canon. Je dois avouer que j'ai rarement vécu des moments de jeu aussi énormes.

L'addiction que provoque ce mode repose sur plusieurs principes diaboliques: Tuer ses adversaires d'une certaine manière (ou tuer certains adversaires) fait apparaitre des caisses, ces caisses contiennent de l'argent ou plus rarement, des bonus, cet argent va permettre d'acheter de nouvelles armes, poses de combat (souvent débiles), noms de guerres, ou habilités spéciales, et tout cela permettra de personnaliser son personnage, pour la campagne ou le mode multijoueur.

Autre principe: Les good Jobs, GJ pour les intimes. Les Gj sont des objectifs dans la mission, ces objectifs peuvent être affichés ou cachés. Pour chaque mission, il y a un certains nombres de good job, et tous les valider rapporte plus de points. Les taches à effectuer sont de diverses natures, cela peut aller d'un nettoyage complet d'une zone, à la prise de poste de contrôle, on nous demande parfois d'effectuer certaines actions, de s'entraider sur certains points, bref, c'est varié.

Les GJ alimentent le dernier principe: Le niveau de carrière, chaque faction a un niveau de carrière, et commence au niveau 1. Il y a 99 niveaux par factions, et tous les dix niveaux, on débloque un nouveau personnage. Les niveaux montent vite, mais il y a quand même de quoi faire avant de boucler les 99 niveaux des 6 factions... Chaque mode de jeu permet de prendre des points de carrière, mais c'est le mode campagne qui en donne le plus il me semble. Du coup, on se retrouve à vouloir refaire la campagne plusieurs fois, le mode est orienté vers cette rejouabilité.

Le multijoueur

Un mot sur le mode multijoueur: Assez complet mais un cran en dessous de celui de Colonies, puisqu'il dispose de moins de modes (adieu le mode chasseur d'Akrid), et de moins de cartes (normal, il y aura certainement des ajouts par la suite). Le défaut le plus important de ce mode, est l'accessibilité des parties: Dans le premier, on pouvait choisir une partie dans une liste, voir même en créer une. Désormais, on entre dans une partie au hasard et on vote pour orienter le choix des arènes, des armes et du mode... Peu pratique pour retrouver ses amis, même si ce n'est pas non plus la grosse galère. On peut toujours jouer sans classement, ce qui permet de retrouver les multiples options de personnalisation de jeu et le choix des parties, mais il y a beaucoup moins de joueurs...

En contre partie, les cartes sur lesquels on peut s'étriper joyeusement sont vraiment sympa, variées et bien foutus, et le mode domination est vraiment une bonne idée: En début de semaine, on choisit une faction parmi les six proposées, et on doit la garder toute la semaine. Il y a trois lieux de batailles qui sont proposés (avec un mode et une configuration spécifique pour les trois) et on peut mener autant de batailles qu'on le souhaite sur les trois théâtres d'opération pendant toute la semaine. Chaque victoire va amener des points à sa faction sur la zone donnée, et en fin de semaine, on va ramasser de l'argent pour les victoires que l'on a rapporté à sa faction, autant dire que si la faction est victorieuse, c'est le jackpot. La semaine suivante, rebelote avec une autre faction (ou la même si le coeur vous en dit) sur trois nouvelles zones.

Le gameplay

Pour terminer, je vais vous toucher un mot de la prise en main, qui est assez particulière. Lost planet se veut depuis le départ, un jeu exigeant. Il est difficile et sans compromis. Il y a énormément de jeux d'action avec un personnage vu de dos, mais Lost planet ne va pas dans le même sens que ses concurrents: Le jeu se base sur trois points importants: Déplacement, Timming et équipement.

Là où certains jeux vont vous demander des réflexes et de la précision, Lost planet va vous demander de la précision, du sang froid et du rythme. C'est un jeu japonais, il a donc ses règles strictes: Les personnages ne sont pas vulnérables tout le temps, il faut donc trouver le bon moment pour tirer, et le moment pour bouger. On ne peut pas se contenter d'arriver sur une carte, tout bourriner et espérer gagner. Il faut un peu de retenue, pour pouvoir se lâcher quand il faut. Certaines armes immobilisent ou empêche de tirer, il faut savoir lesquelles... Même les VS ne sont pas l'ultime solution, ils ont des points faibles et peuvent être contrés.Un autre point: le personnage se déplace lentement. Par moment, c'est un peu frustrant parce qu'il nous arrive de traverser de grandes étendues, avant de se faire tuer, ce qui implique de recommencer la traversée.
Le personnage reste très mobile: Il peut faire des roulades, qui permettent d'esquiver à peu près tout. Il dispose d'un grappin qui augmente considérablement sa vitesse de déplacement, et depuis peu, il peut courir. La lenteur du personnage, oblige le joueur, selon moi, à utiliser les véhicules ou a modérer ses déplacements. Personnellement je m'y suis fait et j'apprécie la lourdeur du personnage, ça apporte un rythme au jeu, que je ne retrouve pas dans les autres, où tout va très vite.

Conclusion:

Pour peu qu'on adhère au gameplay, Lost planet² se révèle être un véritable trésor pour les joueurs. Encore une fois le jeu est difficile d'accès et plutôt hardcore, il est possible de passer une heure sur un niveau, de perdre au boss de fin, et de devoir recommencer au début... Ici, on est dans le domaine du challenge. Le jeu n'est pas non plus le summum en terme de graphisme, mais reste assez jolie et tourne sans problèmes, même quand on affronte des monstres immenses. Le côté spectaculaire est vraiment un plus et les scènes d'anthologie s'enchaînent sans temps morts.
Je ne peux pas le conseiller à tout le monde, mais si vous êtes un joueur fatigué des jeux trop simple, venez faire un tour par ici, vous ne serez pas déçu.

Comments

[R@el]

Attention. Le jeu n'est pas mauvais, et ce n'est pas une moitié de jeu. C'est un jeu complet, long et prenant. Juste que tout seul, c'est pas tres intéressant, surtout comparé au panar que c'est à 4. Le jeu est vendu 59 euros, ça reste cher, mais je t'assure que vu le temps que je passe dessus, et ce qu'il me reste à faire, c'est de la bombe.

C'est un TPS, on voit le perso de dos.

[Aïollywood]

C'est un FPS ? Je me souviens plus...
Sérieux le mode solo est mauvais ? Ca me démonte ça ! Le jeu est vendu au prix de 70€ et si on se barde que sur le mode en ligne ou coopératif il pourrait être proposé sur le store de la PS3 ou Xbox à un prix plus bas.

C'est abusé. Mais les jeux vidéos explosent les ventes malgré la crise alors pourquoi changer ?