Damages
Cette série est diffusée, en France et sur Canal + depuis le 28 février 2008. Personnellement, je viens juste de la découvrir sur Paris première et je n’ai vu que les cinq premiers épisodes…ma critique n’a donc pas la prétention d’être globale et de donner un aperçu général sur toute la série.
J’avais juste envie d’en parler rapidement pour, peut-être, vous donner envie d’aller voir par vous-même ce qu’il en est réellement.
…Premières secondes du premier épisode : une je une femme brune sort d’un appartement, l’air hagard. Elle est couverte de sang, à peine vêtue d’un imperméable et court, court, court sans s’arrêter dans les rues de New York sous l’œil effrayé des passants. Récupérée par les flics, elle est interrogée sur sa drôle d’histoire…
Elle s’appelle Ellen Parsons et il y a six mois, sa vie était un rêve éveillé, tout allait pour le mieux et rien ne laissait présager tous les drames qu’elle allait devoir subir par la suite.
Damages c’est d’abord l’histoire de la vie d’Ellen Parsons, une jeune et brillante avocate new-yorkaise. Au début de la série, elle vient de finir ses études et refuse l’offre d’emploi que le cabinet dans lequel elle a fait son stage, lui propose. Pourquoi ? Parce qu’elle a également eu une proposition venant du cabinet de Patty Hewes (Glenn Close). Patty, c’est une brillante avocate dont la réputation la précède partout où elle va. Elle a la prétention de gagner toutes ses affaires . Tyrannique, machiavélique, c’est un patron sans pitié et qui exige le maximum de ses collaborateurs. La vie personnelle d’Ellen, fiancée à gentil médecin (dans un hôpital), va en souffrir quelque peu…sachant que son mec fait lui aussi des horaires de dingue.
La première saison est centrée sur une affaire difficile qui pose pas mal de souci à Patty. L’affaire Arthur Frobisher, un mec pas très clair accusé d’avoir escroqué ses 5000 salariés, ayant soit disant volé leur assurance-vie.
…On va vite découvrir que ce n’est pas tout à fait un hasard, que Patty ait embauché la charmante (mais inexpérimentée) Ellen.
La série fonctionne ainsi : de constants retours en arrière et quelques rapides allusions à un présent dramatique auquel personne ne comprend rien. On revient de te mps en temps à la Ellen défaite, postée telle un zombi dans la salle d’interrogatoire. Puis on repart dans le passé. Les informations arrivent au compte goutte et le suspens est effroyable. Plus on en sait, plus on a envie d’en savoir.
Glenn Close est géniale en méchante avocate, reine du double jeu. Je la trouve assez troublante, si humaine parfois…pour devenir si cruelle et horrible quelques heures plus tard. Si sa devise est bien « Ne vous fiez jamais à personne », on comprend qu’elle sait de quoi elle parle…