Slumdog millionaire
Sortie le 14/01/09
Danny Boyle, c’est qui c’est quoi ?
C’est Trainspotting. C’est Une vie moins ordinaire. C’est La plage. Et plus récemment, c’est Sunshine.
Je ne suis pas fan fan fan mais quand même quoi, c’est le monsieur qui a réalisé Trainspotting alors…j’ai eu envie de voir son nouveau film.
Boyle a adapté un best seller indien, un roman de Vikas Swarup intitulé : "Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire" et en a fait un film….
…Survolté. C’est bien le mot.
Dynamique, fluide,… Une impression de vérité, aussi. On est bien loin de l’Inde merveilleuse, majestueuse et mystérieuse qu’on avait trouvé dans The darjeeling limited (pour ceux qui l’ont vu). Nan, ici on a l’impression d’être dans l’Inde telle qu’un indien peut la voir, cruelle, dure, belle aussi, parfois,…Une Inde sale et difficile, mais pas montrée comme misérable ou digne d’apitoiement. J’aime bien ce juste milieu. Montrer la dureté de la vie de ces gosses, sans nous donner envie de chialer ou de culpabiliser. Parce que ces personnages sont pleins de vie et d’espoir. Ils vivent.
Dans cette Inde là, il y a le jeune Jamal Malik. Il a 18ans et il est orphelin depuis belle lurette. Il a grandit dans la rue, avec son grand frère, Salim mais aussi avec la mignonne petite Latika, une petite esseulée, tout comme eux. Ensemble, ils ont fait la manche, les quatre cent coups, ils ont connu la misère, la violence et les emmerdes.
Jamal a toujours été amoureux de Latika mais la vie veut autrement.
Slumdog millionaire, c’est aussi l’histoire d’un amour contrarié. Ca rappellerait presque les films Bollywoodiens ça…
Le film commence sur le plateau d’une émission que vous connaissez tous : Qui veut gagner des millions. Malik vient de gagner le max. Une fortune. On soupçonne ce pauvre serveur de thé d’avoir triché…comment expliquer son succès autrement ? Il sait lire mais n’a jamais fait aucunes études… C’est au fur et à mesure que l’interrogatoire avec des flics quelque peu bourrins que l’histoire de Malik s’explique et se démêle devant les yeux des spectateurs.
Deux heures qui passent assez vite. Un casting de purs inconnus, du moins pour nous, occidentaux. Je me souviendrai longtemps de la scène de la course poursuite dans le bidonville, un exemple du genre. Elle nous fait rentrer directement dans l’histoire, nous scotche dans nos fauteuils et même si, par la suite, on pourra lui reprocher d’avoir quelques malheureuses longueurs, Slumdog millionaire a le mérite d’être différent de ce qu’on nous sert souvent en salles.
Mention spéciale pour le générique de fin carrément made in Bollywood. J’adore.