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13 janvier 2009

The Spirit


Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d'entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City.Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d'immortalité, il s'apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l'aimer ou le tuer... Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l'a vu naître... deux fois.

J’ai vu Franck Miller, j’ai pensé Sin City , 300, roman graphique, comics, tout ça. Je savais ce que j’allais voir … Mais j’ai été surprise !

Denny Colt était flic. Il a été tué dans l’exercice de sa fonction. Mais il est revenu, et maintenant il est Spirit, sorte d’ange gardien qui protège les citoyens de sa ville, de Central City.
Spirit il ne peut pas mourir. Balancez lui ce que vous voulez, des balles, des rochers, des WC, il moufte pas. Ou si peu. C’est aussi un Don Juan. Partout où il passe, il les fait se pâmer devant lui.


Octopus c’est l’ennemi de Spirit. Quand il s’ennuie, il lui tape dessus, ça occupe ses nuits, et ça le sort de ses expériences toutes foirées.
Et au milieu on a Sand Saref, Silken Floss, Ellen Dolan, Lorelei, toutes ont un lien avec Spirit, et toutes sont superbes …

Autant le dire, ce film c’est uniquement du fond vert. Rien n’est vrai à part les acteurs. On reprend les éléments de Sin City et on repart avec une histoire différente. Histoire sympa, c’est en gros une adaptation de comic quoi ! Et étonnamment, il paraît qu’elles sont souvent moins décevantes que celles de bouquins (nous ne parlerons pas de LOTR ou des HP). Au début ceci dit, on peut être un peu dérouté parce que ça commence sur un ton très sérieux et on se prend au jeu, mais au fur et à mesure ça se barre totalement en sucette et on se demande ce qui se passe, pourquoi, comment ? Mais une fois accepté le fait que The Spirit n’était apparemment pas un comic book aussi sérieux qu’ont pu l’être 300 ou Sin City, on se laisse aller à de grands éclats de rire parfois. On a encore à faire à une sorte de super héros, mais qui serait plutôt l’anti-héros. Il se prend des mandales en veux tu en voilà, il plait aux femmes, mais soyons francs, il galère un peu avec ce succès et en définitive, il ne résoud pas les choses seul, mais avec l’aide de la police, ou d’autres … Par contre, visuellement, le film est un bijou. Dans la lignée de Sin City, on s’y retrouve, on se demande si Central City ne serait même pas sa petite sœur ! Les personnages sont sublimés au possible, ainsi que les décors, et il est très dur de ne pas baver sur les demoiselles si peu habillées !


Spirit est joué par un acteur inconnu au bataillon. Gabriel Macht insuffle à l’esprit ce qu’il faut pour comprendre pourquoi les femmes craquent toutes. Une voix grave et charmeuse, des yeux bleus dans lesquels on se noierait volontiers, et un corps qui n’a pas besoin de muscles en plus ! Autant le dire, Macht sera un peu le Léonidas de ce film, et je pense que plus d’une ira rechercher quelques images de ce jeune homme !
Ocotpus est un personnage totalement barré. Qui passe du très méchant au très drôle en un tour de main et qui laisse dubitatif au début. Et puis en fin de compte on se rend compte qu’il est juste excellent. Et parfaitement jouer par un Samuel L. Jackson qui s’en donne à cœur joie dans la vulgarité, la méchanceté et l’humour. Il est parfait !
L’armada de bonasses est interprétée en vrac par Jaime King, Scarlett Johansson, Eva Mendes et Paz Vega. Autant dire qu’on en a pour notre place de ciné et que les hommes retenaient leur souffle devant elles ! On applaudira pas le jeu d’actrices, pas vraiment des rôles à Oscar, mais on applaudira les costumes qui les mettent toutes en valeur et les rendent absolument divines.

Si je devais résumer The Spirit, je dirais que personnellement j’ai bien aimé une fois que j’ai compris qu’on avait au moins atteint le 45èm degré, et je crois que pour le résumer, WTF serait l’allocution idéale !

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Commentaires
R
Autant je suis fan de miller, autant je suis fan du 150 ème degré, autant la, je l'ai pas vu... Je ne m'attendais pas à un sin city bis, connaissant de réputation la bd du spirit, mais quand même, il y a une incohérence totale entre le fond et la forme, un fond grand-guignolesque et une forme sombre et léchée... j'ai vraiment essayé de tout mon cœur a me fondre dans le délire ambiant, mais je n'y ai vu que du surjeux des blagues nazes et une real poisseuse...<br /> <br /> What the fuck est l'expression idéale, mais pour s'exclamer devant le ratage de miller...
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