Bound, diamant noir
Corky, ex-tolarde tout juste reconvertie dans la plomberie, rencontre Violet, pulpeuse perchée sur talons hauts et maîtresse de mafieux notoire spécialisée dans le blanchiment d’argent. La passion entre Corky et Violet est aussi soudaine et brutale que passionnée et brûlante. Un homme, deux femmes, 2 millions de dollars, et les deux belles conçoivent le projet, un peu fou, de dérober à l’amant l’argent de la mafia bien planqué dans l’appartement.
Dès les premières secondes, je savais que j’allais aimer ce film. Je ne pensais pas que ça serait autant.
Le dvd vante les mérites d’un thriller lesbien torride et sulfureux ; certes, il sera difficile de rester insensible devant les scènes érotiques entre les deux filles, mais cette relation n’est que le point de départ du film. Tout ne tourne pas vraiment autour de ça. L’intérêt est ailleurs, ou simplement double. Le spectateur se focalise tout autant sur le subterfuge, l’astuce développé par Corky et Violet que sur la sensualité exacerbée qui plane sur le film.
L’image est sombre, foncée, noire, les flashs de blanc tranchent, volontairement.
La réalisation est particulière efficace et le trio amoureux fait vivre à fond ce suspense à huis clos laissant le spectateur pantelant, haletant, déconcerté, aussi bien par le rythme et les retournements de situations que par les passages sulfureux du film… (sans compter une bo vraiment bonne)