30 jours de nuit
Produit par Sam Raimi, on se dit tout de suite que ça en jette un film pareil. Même les bandes annonces étaient pas trop trop dégueux, les affiches sympa, et puis dans le casting on a le pâmeur de ses dames, Josh Hartnett. Donc si on aime le genre, si on a un peu de temps à perdre, pourquoi ne pas aller s'enfermer dans les salles obscures parisiennes, surtout avec le temps qu'il fait ? Bien mal nous en a pris !
Commençons par le commencement, le scénar qui a dû être écrit sur un ticket de métro ou sur un post it .. Voire même sur pas la moitié des deux ! Rien de bien transcendant ... Des vampires profitent que ce soit la nuit durant 30 jours dans un bled paumé en Alaska pour semer la terreur, manger tout le monde, faire les méchants quoi .. On est loin de la classe des vampires d'Entretien avec un vampire, mais on se rapproche plutot de ceux de Buffy, sauf que ces derniers avaient l'excuse d'être apparus dans les années 90, d'où leur tête de merde. Ils ont aussi un langage, le leur. A croire que quand on devient un vampire, on oublie tout, et on apprend un nouveau langage mélange indisctinct de langage de bébé et d'autiste (non j'ai rien contre les autistes !). Heureusement on a un super héros, qui va sauver tout le monde (oui parce que que les choses soient claires, ce genre de film daubé fini toujours mal pour les méchants hein ... hélas !) et qui prendra part à un combat que je dirais franchement pourri.
Voilà pour le scénar. Je sens que vous êtes motivés pour le voir là, oh oui !
Les acteurs ... Pas très connus, pas super talentueux. Les vampires ont un chef que je qualifierais de charismatique quand on voit le reste, mais très franchement, pas de quoi faire hurler de peur, mais plutot de rire. Le seul connu, Josh Hartnett est très loin de ses performances dans Sin City ou Slevin et j'ai été franchement déçue, même si de base je suis pas super fan de lui. Et il fallait aussi une héroine, la belle blonde qui sert à rien, amoureuse du gentil blablabla ... On sent un manque de conviction, je pense qu'au milieu du tournage les acteurs ont pris conscience de ce qu'ils faisaient, et on perdu leur motivation, on ne peut pas leur reprocher. Mention à la mémé qui fait pousser de la beuh chez elle, j'crois qu'elle aura plu à mon copain !
Pour les effets spéciaux ça a dû être pareil, les gars qui s'en occupent ont dû renoncer à faire preuve de talent pour nous en foutre plein la vue et on se retrouve avec des trucs gentillets. Bref, là aussi pas de quoi s'en prendre plein les mirettes, surtout quand je repense à Transformers ...
En plus de ça, ambiance pourri dans le ciné ou j'étais, ça a faillit se fighter, j'étais plutot contente de rentrer chez moi ! Vous l'aurez sans doute compris, 30 jours de nuit, un film à louer entre potes et totalement défoncé de préférence !